LPCG n° 177 : « dans »l’entre-deux« , notre action syndicale continue ! »

éditorial du n° 177

LPCG n° 177

A petits pas, la réforme territoriale avance. La nouvelle carte des régions, adoptée en seconde lecture par l’Assemblée Nationale le 25 novembre, après une dernière navette parlementaire, devrait consacrer 13 régions à l’horizon du 1er janvier 2016.

Des incertitudes planent encore sur la répartition des compétences entre les différents niveaux de collectivité mais le nouveau paysage territorial prend forme : des super-régions, des métropoles aux compétences renforcées qui se mettront en place dès le 1er janvier 2015. Dans l’entre-deux, les niveaux communal, intercommunal et départemental tentent toujours de sauver leur pré-carré.

Après avoir joué les matadors, Manuel Valls surfe maintenant sur les mécontentements, laissant entendre à chacun qu’ils vont « gagner » : plus de suppression sèche des départements, possibilité de négocier les transferts de compétences, aménagement du seuil de 20 000 habitants pour les intercommunalités… Dans la cacophonie qui en résulte, une certitude : les services publics, et les emplois qui le font vivre, restent bel et bien dans le collimateur de nos gouvernants, tous s’accordant à dire qu’il y a trop de fonctionnaires, avec trop de privilèges !!!

Notre collectivité n’échappe pas à cet air d’entre-deux…

Entre deux Présidents : l’ancien reste officiellement jusqu’aux élections cantonales de mars prochain mais est, de fait, parti sur d’autres fonctions, sans que son successeur ne soit désigné… sans parler d’un possible changement de majorité qui rebattrait toutes les cartes !

Entre deux DGS : le nouveau doit encore porter les projets les plus avancés de l’ancien et jongler entre coups de frein et coups d’accélérateurs des élus pour tenter d’améliorer le bilan du mandat.

Dans ce contexte, SUD n’est quant à lui pas resté « entre deux élections », continuant à privilégier l’action syndicale quotidienne auprès des agents et des services. Réorganisations (ou leur nouvelle version « light » ajustements d’organigramme), adéquation des moyens humains et financiers (sauf pour les projets-phares de création d’un grand stade d’athlétisme ou de sauvetage de l’association « Arts vivants » pour lesquels le CG crée 10 postes), hygiène et sécurité : autant de dossiers sur lesquels SUD n’a pas levé le pied quand d’autres syndicats découvrent opportunément le chemin des services.