1er octobre : la riposte sociale par la grève !
Nouveau gouvernement, même politique
Une large mobilisation intersyndicale, notamment, pendant l’été a permis d’éviter le pire. L’extrême-droite n’a pas pris le pouvoir dans le pays. Cette dernière a, en revanche, gagné la mise en place d’un gouvernement sous sa surveillance. Le choix du Président de la République est clair : plutôt que de répondre aux exigences sociales majoritaires, il préfère s’allier avec l’extrême-droite pour contenter les forces de l’argent !
Alors qu’un budget d’austérité est en préparation, notre pouvoir d’achat continue de s’affaisser, nos services publics sont à l’abandon et nos conditions de travail se dégradent. Côté patronal, la fête continue : versements records aux actionnaires, soutenus par des aides publiques aux entreprises qui représentent deux fois le budget de l’éducation nationale !
L’extrême-droite, en s’associant à cette politique, rappelle qu’elle est non seulement un danger majeur pour nos droits et notre démocratie, mais également une imposture pour le monde du travail. Elle n’a jamais défendu ni nos retraites, ni nos salaires, ni nos services publics. Elle n’a rien à proposer pour répondre à la précarité de la jeunesse. Sa colonne vertébrale, qui n’a jamais rien eu de « social », reste inchangée : racisme, xénophobie, atteintes aux droits des femmes et des personnes LGBTQIA+.
Nos exigences sont majoritaires et doivent être entendues
Pourtant, ce sont bien nos revendications, les revendications sociales, qui sont majoritaires dans le pays ! Face à l’urgence économique, sociale et environnementale, pour vivre enfin dignement de notre travail, nous exigeons des réponses fortes. Nos organisations syndicales revendiquent :
- L’abrogation de la réforme des retraites
- L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux et l’égalité entre les femmes et les hommes
- Le renforcement, le développement et des moyens pour nos services publics, notamment à la santé et à l’Éducation
- Un projet radical de transformation sociale et environnementale par la planification et la démocratisation des choix de production.
Le 1er octobre : organisons partout la grève !
Il n’y a que par la mobilisation que nos revendications seront entendues. Plus précisément, c’est par la construction de la grève, sur la base de nos réalités dans nos entreprises et services, que nous serons en capacité d’instaurer un rapport de force !
Le 1er octobre, c’est le premier jour du vote sur le budget à l’Assemblée. C’est également une journée de mobilisation des retraité
es pour un accès aux soins pour tous tes.Pour que gouvernement et patronat entendent enfin nos revendications, faisons du 1er octobre une grande journée de grèves et de mobilisations !
A RENNES, rendez-vous 11 h esplanade C. De Gaulle
Autres localités selon modalités à venir.