Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective.

C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs.

Une année particulièrement difficile pour les femmes

Sur tous les fronts pendant le confinement

Les femmes occupent la majorité des emplois à temps partiel, gagnent 19% de moins que les hommes et accomplissent en moyenne 1h30 de tâches domestiques supplémentaires par rapport à leur conjoint. En règle générale c’est à elles qu’incombe la garde des enfants, l’aide au travail scolaire, la majorité des tâches domestiques et les soins aux personnes âgées. Pour elles, la charge mentale est démultipliée au détriment de leur propre télétravail lorsqu’il a été mis en place par leur employeur.

Les femmes en première ligne face au COVID-19

Assistantes familiales, agentes d’entretien, aides à la personne, aides à domicile, assistantes sociales, éducatrices, infirmières, aides-soignantes, caissières… Ces femmes aux emplois parfois précaires, souvent sous-payées, aux conditions de travail pénibles mais aux métiers indispensables à la population, sont au front, y compris au mépris de leur propre santé.

Des risques de violences sexistes et sexuelles accrus

Chaque année, 220 000 femmes sont victimes de violences conjugales (verbales, physiques, psychologiques, sexuelles). Durant le confinement, elles se retrouvent enfermées chez elles avec leur agresseur.

15h40

Entre les courses, le ménage et les enfants, nous réalisons en moyenne 20 heures de tâches domestiques par semaine. Notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir de 15h40 nous travaillons gratuitement. Alors le 8 mars prochain marchons ensemble à 15h40 !