Mobilisation réussie le 27 septembre au Département : plus de 1 000 grévistes !

Retour sur cette journée :

8h30 : à leur arrivée, les élus se gardent bien de discuter avec les agents grévistes qui les accueillent. . . gêne ou indifférence ?

11 h à 14h : plus d’un tiers des agents déclarés en grève (décompte en cours) dont plus de 500 rassemblés devant l’assemblée départementale. Tous déterminés et dans une bonne ambiance. Nous avons voulu aller pique-niquer sur les pelouses du Département mais nous avons été « accueillis » par la BAC (Brigade Anti-Criminalité), appelée à la rescousse pour faire face aux délinquants que nous sommes. . . Triste considération d’un employeur vis-à-vis de ses agents !

14h : une délégation est reçue (pas par le Président trop occupé) par Mme Hakni-Robin, M. Bondiguel, M. Gillouard, Mme Fischer et Mme Henry. La discussion a tourné court. Depuis le début la légalité de l’accord a bon dos, l’objectif est révélé : récupérer de la force de travail sur les agents, au prix d’une baisse de niveau de service, de non-remplacements des arrêts maladie, des départs à la retraite, etc.
« 12 minutes ça ne nous rapporte rien », « 6 jours c’est 127 postes », dixit Mme Hakni-Robin.

Hasard du calendrier, le matin du 27, le Gouvernement annonce que l’an prochain il obligera toutes les collectivités à passer aux 1 607 heures (projet de réforme de la Fonction publique). Un argument supplémentaire pour l’intersyndicale de demander à surseoir à un projet trop hâtif. Alors que d’autres élus sont vent debout (« Je ne serai pas le Président de la régression sociale », G. Peiro Président socialiste du Conseil départemental de Dordogne), pourquoi notre Département veut-il précéder la décision de l’État ?
L’intersyndicale a proposé à la vice-présidente de sortir honorablement de ce conflit en renonçant à sa décision et de reprendre les discussions au début en l’attente d’un cadre législatif.

tract intersyndical

On maintient la pression, on continue !

  • Assemblée Générale des personnel Jeudi 18 octobre (tract à venir).
  • Mardis de la colère = se rassembler devant son lieu de travail avec vos pancartes sur un temps de plage variable. Agences, CDAS, siège. . . : rendez-vous à 12h12 ! Prendre une photo et l’envoyer aux syndicats.
  • Renvoyer aux syndicats le courrier du Président du 18 septembre barré ou commenté. Nous lui expédierons l’ensemble de ces retours.
  • Dès aujourd’hui, faire strictement ses heures : arrêter de faire des heures supp’, prendre les 45 minutes légales de pause méridienne. . .
  • Comité d’accueil aux bilans de mi-mandat du Président, rendez-vous à 18h15 : le 2 octobre à Vitré (auditorium du Centre Duhamel), le 3 octobre à Betton (salle de la confluence), le 9 octobre à Redon (Cinéma le Manivel), le 10 octobre à Monfort-sur-Meu (Le Confluent), le 11 octobre à Fougères (Salle Juliette Drouet).
  • Préavis de grève déposé pour les 7, 8 et 9 novembre (Congrès de l’Association des Départements de France à Rennes).