Dinard : l’intersyndicale répond aux propos de Mme la Maire

communiqué de presse Sud-CGT

Avec la rhétorique qu’on lui connait, Madame CRAVEIA-SCHUTZ utilise encore des arguments fallacieux pour défendre son RIFSEEP mais sans convaincre ni les agents, ni les organisations syndicales. Dans ses déclarations et ses chiffres approximatifs, elle n’apporte en effet aucune clarification aux interrogations soulevées par l’intersyndicale SUD-CGT.

Depuis le début, son intention n’a jamais été de reconnaitre par un juste régime indemnitaire le travail accompli des agents municipaux puisqu’elle n’est pas en mesure de présenter les fiches de poste sur lesquelles elle s’est appuyée.

Le travail sur le RIFSEEP, conduit par ses élus, s’en est tenu à classer arbitrairement les postes dans des catégories et à appliquer aux agents de manière automatique un régime indemnitaire revu à la baisse sans tenir compte des fonctions réellement
exercées. A l’évidence, cette mise à plat n’a pas été dictée par le principe de l’équité entre agents, la pénibilité ou les contraintes du travail mais bien pour contenir la masse salariale afin de se prévaloir d’économie sur les charges du personnel.

Pour les agents à temps partiels ou non complets qu’elle évoque, le maintien du régime indemnitaire constituait une mesure sociale pour des personnes à faible revenus.

Pour la prime annuelle, elle est d’un montant de 1 250 euros net et versée à l’ensemble des agents municipaux au prorata de leur temps de travail avec une minoration liée aux jours d’arrêt maladie.

Quant à l’indemnité de départ à la retraite dont parle Madame CRAVEIA-SCHUTZ, elle est versée de droit à tout salarié privé ou public en tenant compte de son ancienneté dans l’emploi (entre 1/2 mois et 2 mois de salaire maximum selon les cas), ce n’est donc pas un privilège ! Dans la fonction publique territoriale, elle prend la forme d’une prestation sociale versée par une association subventionnée par la collectivité.

Avec son argumentaire malhonnête et la désinformation sur les soi-disant avantages des fonctionnaires municipaux, Madame CRAVEIA-SCHUTZ ne s’honore pas d’un respect pour le service public et les agents territoriaux qui le servent.

La défense des agents territoriaux est la raison d’être des syndicats SUD et CGT dans cette contestation. L’outrecuidance de Madame CRAVEIA-SCHUTZ n’entamera pas leur détermination pour le retrait du RIFSEEP.