Le syndicalisme voulu par Sud-Solidaires ne se limite pas aux revendications professionnelles. Il a aussi une dimension « politique » au sens large (« de la cité ») puisqu’il agit pour le droit des femmes, contre l’extrême-droite, pour la défense des sans-droits, pour l’environnement, sur bien d’autres sujets encore.

Pour autant, Sud-Solidaires n’est inféodé à aucun parti politique. Il est important de le souligner tout particulièrement dans notre champ professionnel puisque nos employeurs ou ex-employeurs sont des élus politiques.

Dans une déclaration adoptée le 9 mars, le Bureau du syndicat Sud Collectivités Territoriales a donc rappelé ce principe à ses adhérents.

En vertu de celui-ci, tout syndiqué candidat à une élection politique ou adhérent à une organisation politique ne peut se prévaloir de son appartenance au syndicat ou à l’Union syndicale Sud-Solidaires.

Et, lorsque qu’un adhérent est candidat à une élection politique, il ne peut pas représenter le syndicat Sud CT 35 ni s’exprimer en son nom pendant toute la campagne électorale.

Il en va de la crédibilité de notre syndicalisme.